N.m. Du nom du château situé en Grande-Bre­tagne où il a été inven­té. Il se joue à deux ou à qua­tre avec des raque­ttes à cordage et un volant. Celui-ci est con­sti­tué d’une par­tie hémis­phérique en liège dans laque­lle sont fichées des plumes for­mant un cône et reliées entre elles à mi-longueur par une lig­a­ture. Les volants exis­tent aus­si avec un cône en plas­tique sou­ple ajouré. Le court fait env­i­ron douze mètres de long et 6 de large. Il est séparé en son milieu par un filet ten­du entre deux mon­tants, dont la par­tie inférieure se situe à env­i­ron 1,3 mètres du sol et le haut à approx­i­ma­tive­ment à 1,6 mètres. Chaque moitié du ter­rain est divisée, au moyen de mar­ques peintes, en cinq par­ties. À gauche et à droite, il y a deux couloirs d’environ 60 cen­timètres de large. Sur la moitié env­i­ron de la longueur depuis le fond, deux rec­tan­gles se ren­con­trent au milieu qui for­ment les zones de ser­vice. Enfin, entre l’avant de cette zone et le filet se forme un rec­tan­gle lim­ité par les couloirs. Le jeu con­siste à envoy­er le volant par dessus le filet dans la par­tie de l’adversaire et faire en sorte que le volant touche le sol. Les manch­es se jouent en vingt et un points et un match en compte trois ou cinq. Le ser­vice se fait en diag­o­nale et doit arriv­er dans l’aire du rec­tan­gle de ser­vice de l’adversaire. Si sa chute le fait arriv­er en avant de celui-ci, le ser­vice est per­du et repris par l’adversaire. Il faut ain­si, pour mar­quer un point, gag­n­er l’échange servi par son adver­saire, puis rem­porter le ou les ou les échanges suiv­ants. Le jeu a été inven­té au 19e siè­cle à la fin d’un repas où les par­tic­i­pants ont plan­té des plumes dans un bou­chon de cham­pagne, et employé des raque­ttes de jeu de paume. Il est devenu par la suite un sport.