Vuillard, Édouard

18??-19??. Pein­tre français. Il est prin­ci­pale­ment rat­taché au mou­ve­ment des Nabis.

Wagner, Arielle, ‑Mollof

194?-. Française. Elle a mené sa vie pro­fes­sion­nelle dans divers­es struc­tures cul­turelles. Elle a notam­ment tra­vail­lé à La Galerie Eric Franck de la fin des années 1980 au début des années 1990. Elle a ensuite été col­lab­o­ra­trice au Musée d’art mod­erne et con­tem­po­rain de Genève ou sa fonc­tion a con­sisté notam­ment à la recherche de fonds.

Wahler, Marc-Olivier

196?-. Suisse. Com­mis­saire d’expositions, cri­tique et directeur d’institutions artis­tiques. Il a notam­ment dirigé au début des années 1990 le Swiss Insti­tute de New York, puis le CAN de Neuchâ­tel avant d’assurer la direc­tion et la pro­gram­ma­tion du Palais de Tokyo à Paris. Il inter­vient égale­ment rcomme con­férenci­er dans le champs artistique.

Walker, Kara

196?-. Améri­caine. Artiste trai­tant par le biais d’installations qui mêlent objets réels, vête­ments, papiers peints et sil­hou­ettes, de la coloni­sa­tion, de l’esclavage et des stéréo­types à l’égard des Noirs améri­cains depuis le 18e siè­cle.

Wall, Jeff

195?-. Cana­di­en. Artiste. Son tra­vail pho­tographique et instal­latif débuté dans les années 1970 met en scène avec pré­ci­sion des sit­u­a­tions don­nant au pre­mier regard l’impression d’être saisies sur le vif mais con­tenant un ou l’autre élé­ment dis­cor­dant, débouchant sur une fic­tion. Le tra­vail sur le cadrage, la couleur et le ren­du pho­tographique exclu­ent le hasard des images. Elles sont le plus sou­vent présen­tées en de grands for­mats rétro-éclairés dans des cais­sons lumineux, ce qui leur con­fère un aspect mon­u­men­tal voire sculp­tur­al évo­quant égale­ment les dis­posi­tifs pub­lic­i­taires des­tinés à l’espace urbain. 

Walther, Franz Erhard

1940-. Alle­mand. Artiste. Il a étudié à Düs­sel­dorf avec Joseph Beuys. Son tra­vail est à la fois sculp­tur­al, instal­latif, per­for­matif et com­porte une dimen­sion d’activation. les matéri­aux priv­ilégiés en sont le tis­su et en cer­tains cas des arma­tures. Il maîtrise par ailleurs l’entier de la pro­duc­tion, faisant tein­dre ses tis­sus en fonc­tion de ses besoins. Ces objets exis­tent et sont exposés à la fois en tant que tels accom­pa­g­nés de pho­togra­phies de leur usage, mais ils peu­vent être activés par des par­tic­i­pants, ce qui leur con­fère une spa­tial­ité dif­férente et une durée. Il mène par ailleurs un tra­vail de texte et de dessin dans des cahiers où, depuis 1965, il réca­pit­ule l’entier de sa vie, ce qui inclut la péri­ode antérieure à la mise en route de ce proces­sus. Il a aus­si créé une série de mots dess­inés au cours des années 1960, dont le choix des voca­bles, la forme des car­ac­tères et les couleurs employées sont chaque fois préc­sé­ment décidées. 

Warburg, Aby

18??-194?. Alle­mand. His­to­rien d’art. Issu d’une famille de ban­quiers, il renonce à la car­rière des affaires pour se con­sacr­er à l’étude en échange de la pos­si­bil­ité de vivre et de se pro­sur­er ce qui est néces­saire pour ses recherch­es notam­ment les ouvrages. Spé­cial­iste de la Renais­sance, il écrit notam­ment sur Bot­ti­cel­li et l’art flo­rentin, s’intéresse à l’art pré­colom­bi­en du Mex­ique ain­si qu’à des rit­uels et développe au fil du temps une théorie de l’histoire des formes et de la pen­sée qui con­nectera des pièces issues d’époques et d’aires géo­graphi­ues et cul­turelles dif­férentes. Instal­lé à Lon­dres, il met en place un ensem­ble de groupes d’images qu’il nomme la Mné­mosyne. Men­tale­ment atteint, il ne met­tra pas fin aux développe­ments de cette théorie.

Warhol, Andy, Andrew Warhola, dit

192?-199?. Artiste améri­cain. Né en Penn­syl­vanie. Une fois arrivé à New York, il tra­vaille comme pub­lic­i­taire et déco­ra­teur de vit­rines de grands mag­a­sins. À cette époque, il des­sine les séries de chats, de fleurs et de chaus­sures. Son tra­vail est alors prin­ci­pale­ment du dessin à l’encre aquarel­lé, rehaussé en cer­tains cas de feuille d’or. Par­al­lèle­ment, il des­sine des cou­ver­tures de dis­ques de jazz, notam­ment pour Count Basie au milieu des années 1950. Il entre­prend le tra­vail à la séri­gra­phie au début des années 1960, cette tech­nique lui per­me­t­tant de répéter rapi­de­ment les motifs iconiques dont il se saisit dans l’imagerie pop­u­laire et la presse mais aus­si dans la pub­lic­ité, comme les boîtes Bril­lo ou les Camp­bell Soups. À par­tir de 1965, il accom­pa­gne le Vel­vet Under­gound, encore appelé Plas­tic Explod­ing Inevitable. Il éla­bore pour eux des pro­jec­tions pour les con­certs et crée la cou­ver­ture du pre­mier album du groupe. Celle-ci est blanche avec une banane avec sa peau jaune auto­col­lante, qui si elle est décol­lée, révèle une banane rose cernée de gris. Il col­la­bor­era égale­ment à deux repris­es avec les Rolling Stones en faisant les cou­ver­tures des albums Sticky Fin­gers puis Some Girls. Il fonde la Fac­to­ry dans un immeu­ble qu’il pos­sède. Ce sera un cen­tre de pro­duc­tion, d’expositions, de con­certs, de per­for­mances, de fêtes et d’expérimentations. Il développe une pra­tique de ciné­ma expéri­men­tal avec la col­lab­o­ra­tion de Paul Mor­ris­sey. Les films les plus célèbres sont Empire State, Sleep, Trash. Sa pra­tique pic­turale inclu­ant la séri­gra­phie se décline en de mul­ti­ples for­mats et rela­tions de couleurs entre fond et images ajoutées. Il y a les séries des acci­dents, des chais­es élec­triques, des Mao, des Sit­ting Bull ou des Mar­i­lyn, entre autres. En 1979, il se fait tir­er dessus à plusieurs repris­es par Valerie Solanas. Il en ressort amoin­dri. Il est une fig­ure cen­trale de l’art con­tem­po­rain et réalise des œuvres plus mod­estes faites de polaroids, des auto­por­traits ou des bouteilles de Coca Cola groupées par qua­tre et cousues entre elles à la machine en point zigzag. Un autre ver­sant de son œuvre est la con­sti­tu­tion des Time Cap­sules, de très nom­breuses boîtes dans lesquelles il a régulière­ment et durant des années réu­ni des objets et des images avant de les fermer.