Pays d’Europe occidentale. Bordé au Nord par la France, la Suisse, l’Autriche et la Slovénie, à l’est au sud et à l’ouest par la Mer méditerranée, appelée tyrrhénienne le long de la côte orientale et adriatique le long la côte occidentale. Les îles de Sicile, et les archipels des Lipari et des Éoliennes au sud-ouest ainsi que la Sardaigne à l’ouest font aussi partie du pays. Hydrographie: Lacs: lac de Garde, lac Majeur, lac de Côme, lac Trasimène. Fleuves: Adige, Pô, Tibre. Relief: Le nord du pays est alpin. Suit la plaine du Pô. Au sud de la plaine s’élève la chaîne des Apennins qui occupe le centre du pays jusqu’au sud. De part et d’autre, se déroulent des plaines qui sont limitées par la mer. Population: 45 millions, Italiens. Religions: catholicisme 90%, islam, judaïsme, protestantisme, autres, 10%. Capitale: Rome. Autres villes importantes: Aoste, Turin, Milan, Ferrare, Mantoue, Venise, Pavie, Padoue, Parme, Trieste, Udine, Livourne, Gênes, Sienne, Florence, Bologne, Naples, Reggio di Calabria, Bari, Cagliari, Syracuse, Palerme. Régions: Val d’Aoste, Piémont, Lombardie, Vénétie, Trentin Haut-Adige, Ligurie, Ombrie, Cinque Terre, Toscane, Émilie-Romagne, Vatican, Latium, Pouilles, Campanie, Calabre, Sicile, Sardaigne. Économie: industries, agriculture, tourisme, pêche, services. Territoire habité depuis la Préhistoire. À partir du 7e siècle av. J.C., les Étrusques élaborent une civilisation qui occupera les actuels Latium et Toscane. Au 4e siècle Rome et le Latium deviennent le foyer de ce qui sera l’empire romain qui durera jusqu’au 5e siècle ap. J.C. et s’étendra à son apogée sur tout le pourtour de la Méditerranée, jusqu’en Asie mineure, recouvrira la majeure partie de l’Europe occidentale et la principale île britannique jusqu’au sud de l’actuelle Écosse et remontera le long du Don. L’empire se délitera sous les coups des armées venant de l’est et aussi suite aux divisions internes. Le polythéisme laissera la place au christianisme suite à la conversion de l’empereur Constantin au 4e siècle apr. J.C. Au Moyen-Âge, la péninsule est divisée en un grand nombre d’États et de cités-États. Cette situation prévaudra avec des changements de seigneurs jusqu’aux années 1870 où l’Italie se formera comme état dans les frontières actuelles. À la Renaissance, les forces principales, sont la Toscane, la Lombardie, Venise, les États pontificaux, Naples et le sud de la péninsule appartenant à l’Espagne. À la fin du 18e siècle, la France mène la campagne d’Italie avec à sa tête Napoléon Bonaparte. Après cette période, Nice et sa région deviendront françaises. À partir du milieu du 19e siècle, un projet d’unification du pays sous la forme d’un État-Nation se profile comme dans le reste de l’Europe. Antonio Garibaldi en sera un héraut. Au début des années 1870, l’Italie élabore une constitution et devient un État-Nation. Elle participe à la Première Guerre mondiale en changeant d’alliance au cours de celle-ci. En 1922, Benito Mussolini prend le pouvoir et installe la dictature fasciste qui durera jusqu’en 1944. Dès les années 1930, l’Italie envahit l’Éthiopie et la Somalie. L’italie sera l’alliée de l’Allemagne nazie durant la Deuxième Guerre mondiale. Libérée par l’armée américaine, L’italie se reconstruit et redevient une puissance économique, notamment par le biais de son industrie. De la libération à la fin des années 1980, le pays sera dirigé alternativement par deux partis, le Parti communiste italien (PCI) et la Démocratie chrétienne (DC) dont Bettino Craxi, qui sera un personnage incontournable de la politique italienne jusqu’à sa chute pour divers motifs criminels. Les gouvernements se succéderont à un rythme effréné. Le pays est par ailleurs gangréné par le crime organisé, qui depuis la fin de la guerre s’est introduit dans tous les rouages de la société. Le pays sera au cours des années 1970 le théâtre d’affrontements violents avec des groupes extrémistes de droite comme de gauche. Cette période sera surnommée les années de plomb du fait de la violence politique. À partir des années 1980 la lutte contre le crime organisé devient une priorité et engendrera un combat durant aujourd’hui encore entre l’État et les maffias. Au début des années 1990, apparaît sur l’échiquier politique Silvio Berlusconi un homme d’affaires ayant fait fortune dans les médias. profitant de la déconfiture du parti communiste suite à l’effondrement du bloc soviétique, et de la décrédibilisation de la DC. Il sera à plusieurs reprises président du conseil, notamment grâce à des alliances avec l’extrême droite, étant réélu après le socialiste Romano Prodi qui lui aura succédé suite à un premier échec. Il dominera le paysage politique italien jusqu’à 2011 où il quitte le pouvoir et est remplacé par Mario Monti, chef d’un gouvernement technique.