Je mène depuis 2009 ans ce projet intitulé Dictionnaire encyclopédique lacunaire. Il s’agit d’une banque de données en cours, comportant à ce jour (mars 2021) 43’800 entrées. Celles-ci sont les mots que je connais, que je peux prononcer. Y sont recensés par ordre alphabétique : mots de la langue française, noms propres, marques de voiture, de chocolat, d’armes, de jouets, de lessive, de parfum, d’avions, compagnies d’assurance, de matériel hi-fi, mais aussi de groupes et ensembles musicaux, troupes de théâtre, partis politiques, noms de plantes, syndicats, d’animaux, de gemmes, d’argot, etc.
Les entrées font maintenant l’objet du travail de définition. Pour ce faire je n’écris que ce que sais ou crois savoir (non ce que je pense) d’une notion, d’un mot, d’une personnalité, d’une science. Aucune recherche n’est effectuée, les erreurs ne sont jamais corrigées si je découvre qu’une entrée, lors de sa définition, était erronée. De nouvelles entrées s’ajoutent lorsqu’un mot, un nom, me reviennent.
De ce projet découlent quelques axes principaux : Il s’agit d’un travail ascientifique, mais aussi du portrait d’un homme, blanc, occidental, dont les connaissances ont été construites au moins autant qu’il ne s’est construit — en l’occurrence l’individu précis est modérément important. Cela se remarque notamment par des espaces culturels et de connaissance très inégalement étoffés. Ça dit aussi l’incomplétude foncière de la compréhension des choses.
Ce travail a existé les trois premières années en privé, sur une base de données. Il a ensuite été hébergé sur le site du MAMCO (Musée d’art moderne et contemporain de Genève), de 2013 à 2016. Dorénavant, je le reprends en mains par le biais du présent site.