Électriser
V. 1. Charger un matériau temporairement par frottement ou par passage d’un courant au travers de celui-ci. 2. Stimuler une personne ou une foule par la parole et la qualité de la présence.
V. 1. Charger un matériau temporairement par frottement ou par passage d’un courant au travers de celui-ci. 2. Stimuler une personne ou une foule par la parole et la qualité de la présence.
Angl. Diminutif de Electronic. Musique produite exclusivement ou très majoritairement au moyen d’instruments électroniques analogiques ou digitaux. Le nom se généralise au début des années 1990 bien que les pratiques soient largement antérieures. Les premières expériences ont lieu au cours de la première moitié du 20e siècle dans le champ de la musique expérimentale et parmi les ingénieurs du son, notamment Daphne Oram en Grande-Bretagne ou Marthenot en France. Les premiers musiciens à l’introduire au cœur de leur pratique sont Pierre Schaefer et Pierre Henry, suivis par Kraftwerk, Can, Neu, Brian Eno ou Wendy Carlos ainsi que les minimalistes américains. La miniaturisation des et l’abaissement du prix des synthétiseurs à partir de la fin des années 1970 voit apparaître des genres très différents et un grand nombre de groupes et musiciens. À partir des années 1980 et l’arrivée des ordinateurs chez les particuliers, avec les interfaces MIDI (Musical Instruments Digital Interface), les genres se multiplient jusqu’à ce jour, allant de la Dance à la Jungle, du Dub Step à la House à l’Ambient au Gabber par exemple.
N.m. 1. Technique thérapeutique employée dans le traitement de certaines affections psychiques allant de la schizophrénie et certaines formes de psychose aux états maniaco-dépressifs. Elle a été largement employée des années 1950 aux années 1970, puis de plus en plus rarement. Son principe était qu’un choc électrique d’une intensité et d’une durée précises et variables selon le type et la gravité des pathologies visées, appliqué au moyen d’électrodes placées sur les tempes des patients avait une influence bénéfique par le réajustement des échanges électriques intra-cérébraux. Au fil des années, son utilité a été remise en question de même que la violence d’administration et son utilisation à tout bout de champ, à quoi s’ajoutait le risque d’épilepsie induit par le traitement de même que son incapacité à favoriser la guérison au profit d’un effet immédiat sur les manifestations de symptômes. Le roman autobiographique de Janet Frame Des Yeux sous l’eau a été d’une grande importance pour interroger la validité de cette pratique. 2. Fig. Vivre une remise en question forte et soudaine, ou une expérience, une découverte hautement émouvantes.
V. 1. Occasionner un choc électrique. 2. V. pron. S’. Recevoir une décharge électrique.
N.f. Traversée d’un corps par un courant électrique, occasionnant une douleur, des dommages voire la mort.
N.f. Pièce métallique qui, immergée dans un milieu conducteur et soumise à un courant électrique, engendre des échanges d’électrons entre les parties en contact qui à leur tour modifent le milieu. Elles sont employées en chimie, en métallurgie et en médecine notamment.
N.m. Tracé des ondes cérébrales captées par un électroencéphalographe.
N.m. Appareil servant à capter les ondes cérébrales et à les restituer sur un support. L’appareil se constitue d’un casque muni de capteurs placé sur la tête du patient. Les ondes sont dirigées vers un amplificateur qui commande des plumes parallèles qui reportent chacune le signal transmis par un des capteurs sur un papier gradué avançant à vitesse constante sur un plateau au delà duquel il se replie en accordéon.
N.f. Technique médicale permettant de visualiser les ondes cérébrales, leur circulation, leurs éventuelles interruptions ou anomalies. Cette technique a été développée initialement pour les neurologues et les psychiatres.
N.d. Entreprise suédoise produisant de l’électroménager et des appareils d’aération.