Framboisier

N.m. Plante pro­duisant les fram­bois­es. Sa tige est creuse et gar­nie d’épines et peut attein­dre une hau­teur de deux mètres.

Frame, Janet

194?-200?. Néo-Zélandaise. Roman­cière. Elle a pub­lié à par­tir des années 1970 des romans basés sur son enfance et ses années en asile psy­chi­a­trique, Un ange à ma table, adap­té au ciné­ma par Jane Cam­pi­on, ou Les Yeux sous l’eau. Elle y relate la posi­tion de dépen­dance et le désar­roi des per­son­nes hos­pi­tal­isées, les traite­ments ayant cours dans les années 1950 et 1960, notam­ment les élec­tro­chocs, la sit­u­a­tion d’enfermement et la fréquente incom­pé­tence des soignants qu’ils soient médecins ou infir­miers. Elle a com­mencé à écrire au cours de ses années d’internement suite à un diag­nos­tic erroné de schiz­o­phrénie. La décou­verte de ses écrits a invalidé le diag­nos­tic et per­mis sa sortie.

Frampton, Adam

1963-199?. Bri­tan­nique. Il a été élève à l’École inter­na­tionale de Genève à la Châ­taign­eraie avant de pour­suiv­re des études en Grande-Bretagne.

Frampton, Peter

194?-. Musi­cien bri­tan­nique. Gui­tariste et chanteur de rock et de blues. Il est l’inventeur à la fin des années 1960 de la Voice box, un effet per­me­t­tant de mod­uler le son de la gui­tare en fonc­tion du souf­fle pro­duit par le chant. 

Franc

N. et adj. Fém. ‑anche. 1. Adj. Libre. 2. Nom que se sont don­né les peu­ples du nord et du cen­tre de l’actuelle France affran­chis de la tutelle romaine. 3. N.m. Mon­naie de divers pays fran­coph­o­nes (Bel­gique, Suisse; plusieurs pays d’Afrique, dont d’anciennes colonies français­es, ont élaboré le Franc CFA), à la suite de la France qui, à la révo­lu­tion de 1789, a appelé sa mon­naie ain­si. 4. Adj. Désigne une per­son­ne hon­nête et directe. 5. Port franc. Lieu de stock­age de marchan­dis­es sous douane, lesquelles ne sont pas soumis­es à l’impôt du pays sur le sol duquel il est situé. 6. Zone franche. Par­tie d’un ter­ri­toire dans laque­lle les droits douaniers sont réduits. 

Franc-maçonnerie

N.f. Société ini­ti­a­tique apparue sous sa forme actuelle au 18e siè­cle en Europe. La franc-maçon­ner­ie a longtemps été une société totale­ment secrète, l’appartenance à laque­lle demeu­rait con­nue des seuls mem­bres jusqu’à la mort de l’un d’entre eux. C’est à ce moment qu’elle était annon­cée et par­fois sig­nalée sur la pierre tombale. Elle fait remon­ter son orig­ine aux bâtis­seurs des pyra­mides, du tem­ple de Salomon puis des cathé­drales médié­vales. La référence à un Grand Archi­tecte de l’univers est au cœur du sys­tème sym­bol­ique élaboré, con­stru­it sur un ensem­ble métaphorique issu à la con­struc­tion archi­tec­turale, qui sous-tend la société, indépen­dam­ment de la reli­gion de ses mem­bres ou de leur athéisme et de leur appar­te­nance poli­tique. Elle a pour but de tra­vailler à l’amélioration de l’humanité tant par son action dans la société que par la recherche per­son­nelle. Sa rela­tion au secret a très tôt sus­cité la méfi­ance et nour­ri des fan­tasmes de com­plots, d’arrangements pécu­ni­aires, pro­fes­sion­nels ou poli­tiques, voire de turpi­tudes. Il y a à l’intérieur de la franc-maçon­ner­ie des courants. Cer­tains sont mixtes, d’autres sont séparés voire même, réservés aux seuls hommes. La franc-maçon­ner­ie est struc­turée en loges qui mar­quent les obé­di­ences. Le terme de loge recou­vre autant un courant à l’échelle d’un pays que le lieu pré­cis où se réu­nis­sent régulière­ment les mem­bres. Il y a une hiérar­chie interne com­por­tant de nom­breux grades indi­quant la pro­gres­sion de la pen­sée autant que le niveau d’initiation et, par­tant, les respon­s­abil­ités. La franc-maçon­ner­ie est présente sur tous les con­ti­nents. Si en Europe les mem­bres restent dis­crets sur leur appar­te­nance, aux États-Unis, celle-ci est plus com­muné­ment annon­cée. Il reste cer­tains pays où elle inter­dite, soit poli­tique­ment soit pour des raisons religieuses. Au cours de l’Histoire, la sus­pi­cion dont elle fait l’objet a par­fois pris un tour vio­lent, comme durant la péri­ode nazie où les francs-maçons ont été déportés dans les camps de concentration.

Franc, Régis

195?-. Français. Auteur de ban­des dess­inées. Il a, de la fin des années 1970 au début des années 1980, pub­lié en feuil­letons dans l’hebdomadaire français le Nou­v­el Obser­va­teur, le Café de la plage, une his­toire se déroulant prin­ci­pale­ment dans un café situé sur une plage. Il y est ques­tion des réminis­cences et des diva­ga­tions d’un ensem­ble de per­son­nages. Ces feuil­letons seront pub­liés par Cast­er­man en albums. Au milieu des années 1980, il invente un autre per­son­nage récur­rent, Ton­ton Mar­cel, un cap­i­taine d’industrie se con­frontant à lui-même mais aus­si au gou­verne­ment social­iste de François Mitterrand.